Les origines de Montpont-en-Bresse

Antiquité :

Les Éduens relevaient d’une confédération La Bresse Louhannaise à laquelle appartient le territoire de Montpont se situait aux limites des territoires de plusieurs peuples gaulois, mais le peuple le plus puissant de cette région de la Gaule celtique était le peuple des Éduens qui occupait le territoire actuel de la Bourgogne et étendait son influence aux autres peuples voisins dans une puissante confédération auxquels appartenaient les Ambarres, tribu installée près de la Saône et dans la Bresse sans qu’on puisse connaître avec exactitude la limite de ces territoires.

Une présence gallo-romaine est relevée sur la commune actuelle à travers un chemin.

 

Moyen Age et Renaissance :

Montpont était le siège de la baronnie du même nom qui appartenait au duché de Bourgogne, à la limite de la Bourgogne et de la Bresse (de l’Ain). La paroisse était comprise dans le diocèse de Lyon Elle dépendait de la Châtellenie de Cuisery.

Montpont autrefois Montpaon ou Mons pavonis, dépendait du bailliage de Chalon, de la recette de Saint-Laurent, du diocèse de Lyon et de l’archiprêtré de Saint-Laurent. Plusieurs justices des environs ressortent, par appel, au bailli de la baronnie de Montpont. Cette commune doit peut-être son nom à ses premiers seigneurs, Hugues de Monte Pavone étant mentionné dans une charte de 936. Montpont devint au 12ème siècle le siège d’une baronnie regroupant les paroisses de Montpont, Bantanges, Ménetreuil, La Chapelle-Thècle, l’écart des Dallemands et une partie de La Chapelle-Naude. La baronnie qui relève du duché de Bourgogne (bailliage de Chalon-sur-Saône) se situe à la limite entre le duché et les possessions de l’évêque de Mâcon. Au moyen-âge, il existait sept fiefs et sept châteaux aujourd’hui disparus : Montpont, Denizet, Lessot (ruiné en 1702), Reure (reconstruit en 1760), Ardignat, Durtal et La Grande Buclière (Bantange)

 

Seigneuries locales :

Montpont comprenait sur son territoire huit seigneuries, dont trois considérées comme principales et cinq considérées comme moins importantes :

  • Durtal : elle était la plus importante de toutes. Elle possédait un château-fort ;
  • Lessot : elle avait de grandes terres ;
  • Montpont : elle était le siège de la baronnie, mais possédait peu de terres ; son château fort a été détruit au début du XVIIIe siècle ;

Les cinq seigneuries suivantes comprenaient juste quelques parcelles, voire un petit domaine.

  • Ardignat ;
  • Grange ;
  • Reure ;
  • Denizet ;
  • Verrières.

Les plus petites seigneuries tombèrent aux mains de leurs voisins plus puissants au cours du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle : Grange rejoignit Durtal ; Lessot, Verrières et Denizet furent annexées par Montpont, tout en gardant leur propre administration.

Reure et Ardignat garderont leur propre seigneur jusqu’à la Révolution. En ce qui concerne Ardignat, Bertrand David seigneur d’Ardignat n’eut qu’une fille qui épousa le 1er baron de Courbouzon, et s’installa donc au château à Courbouzon. C’est ainsi qu’à sa mort ses petits-enfants hériteront du domaine d’Ardignat qu’ils  vendirent aux anciens métayers avec l’ensemble des terres.

 

Certains des personnages de Montpont-en-Bresse détonnent par leur qualité humaine. Jean de Saulx est par nature insoumis. Baron de la ville, il combat sans relâche les protestants. Sa bravoure lui vaudra le bâton de maréchal et le gouvernement de Bourgogne en 1592. Fidèle à ses idées, il ne suit pas l’ordre qu’on lui donne de participer au siège d’Amiens. Bouclé à la Bastille, il s’en échappe et finit ses jours sur ses terres. Glorieux un jour, banni l’autre, peu importe : l’honneur seul est essentiel.

Dans le genre macabre burlesque, on retiendra l’épisode du procès pour un pendu. Jehan d’Autrisel, le plus ancien seigneur de Duretal connu, fait un jour pendre un brigand dans sa forêt. Offusqué, Henri d’Antigny juge l’acte illégitime et envoie une troupe d’officiers abattre l’arbre où se balance le feu gibier de potence. Il faut attendre la décision de la cour de Cuisery pour que le seigneur voit ses droits reconnus, grâce au témoignage des anciens…

Source : Wikipédia de Montpont-en-Bresse